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Ichi The Killer

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les avis de Cinemasie

9 critiques: 2.78/5

vos avis

69 critiques: 3.88/5

visiteurnote
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du grand art

ce film est un regal des yeux, fait rebrousser les poils, fait mal, et ça marche bien j'avais une certaine apprehension a regarder ce film car apres Guinea Pig, dur de faire mieux. Alors la j'ai ete scottché, une histoire qui tiend parfaitement la route, des scene a couper le souffle, des effets speciaux a en rendre jaloux plus d'un, un film qui merite le respect. Beaucoup disent que c'est une grosse @!#$, laissez les parler, seul l'oeil aguerit et curieux recent l'extreme beauté de cette oeuvre. d'ailleur je conseille le manga, l'anime et le prequel

04 décembre 2005
par florian


ATTETION, TRES TRES GROSSE TUERIE.

La claque, la grosse claque. A VOIR ABSOLUMENT. Ames sensibles s'abstenir. Jamais je n'ai vu un film aussi trash et novateur pour l'époque que celui là depuis "TETSUO" de Tsukamoto. Jamais je n'ai vu un film retranscrire l'univers Manga avec autant de brio. A qui veut bien l'entendre cet ovni est déjà culte.

24 novembre 2004
par Sifu Tetsuo


GENIALISSIME !!QUEL FILM !!

Du tres grand MIIKE, des acteurs geniaux,Asano Tadanobu toujours tres cool,mention speciale au grandiose Shinya Tsukamoto, qui prouve une fois de plus qu'il excelle autant devant que derriere la camera.(voir la scene de fin a ce sujet) A mon gout le film le + FUN et le + outrancier de Miike, c'est du comic live, mon dieu Quel pied , ce film !! comme toujours ou presque on retrouve du flashback (cette fois ci une variante), des trouvailles visuelles dementes, un montage tres inventif, une violence tres percutante etc,etc.. A voir absolument comme l'ensemble de la filmo Miikéene, d'ailleurs!

06 août 2002
par Guesar


Un film trash jouissif

Ce film est LE film trash par excellence. Tout y est: l'ultra-violence, le gore, des scènes de torture, de sado-masochisme, des déviances sexuelles et des personnes découpées en morceaux "manga-style". Et le tout dans le rire et la bonne humeur! Ajoutez à celà de la musique alternative, une mise en scène inventive tant dans le montage que dans les effets sonores, et on obtient un film de yakuza déjanté et complètement jouissif. UN MUST!

17 avril 2002
par orco666


Il ne peut en reste qu'Ichi...

Je viens de finir de voir ce film et je dois dire ou plutôt crier que Miike Takashi est le réalisateur le plus dingue de la planète. Ce que je retiens du film est similaire au même message fort qui sert de base conductrice dans son autre délire qu'est Visitor Q. Une critique la la société japonaise acerbe encore une fois, en la concentrant sur les Yakusas. Une critique large de sens puisqu'elle englobe le globe. Les méchants sont humains, or le gentil est un humain, donc il est méchant. Tiens on dirait que ça sonne Irak. Il met encore en avant le côté "déjanté" de la société japonaise. On peut dire qu'à travers ce film il fait une socio-analyse d'elle. Une société "animale" domptée par les brimades, or la singulatité de l'être et donc de son instinct de survie le pousse à refuser ces "lois sociales" (brimades) qui corrigent les corps et les esprits. A défaut, c'est l'anarchie, et on revient à un système primitif avec dent contre dent, oeil pour oeil, mis en avant au travers de différents groupes de yakusas et de la personnalité de Ichi, qui veut dire "un" et souligne justement la singularité de l'individu altruiste. Le plus fort se fait respecter. Dans cette jungle (ville moderne) le clan Anjo est le rois des "animaux" (image qui renvoie au monde de l'économie également). Que dire de plus, en voyant tant de violence (gratuite diront certains), mais qui symbolise la réalité des choses, la face cachée du monde, de l'être humain. Et à défaut d'y échapper, on peut rien y faire. Sinon en "s'illusionnant", en s'hypnotisant (voir le film pour ça), bref on s'inventant un univers à soi pour échapper à cette réalité crue (chose que font bien les otakus ou des personnes capables selon un article du Courrier International de rester cloisonner des années dans leur chambre). Chose que fait le cinéma, les contes, l'histoire, la mode, la politique via les mensonges, les stats (truquées), etc... qui créent cette pseudo réalité, cohésion sociale entre les individus. Mais à cause d'un excès, on peut devenir "insensible" à cet univers... qui se mêle au réel "réel" (un constat perso de jeunes qui font des choses sans se rendre compte qu'ils agissent mal, car le mal se confond au "bien être", exprimé par la notion de liberté, inculquée dès le jeune âge et/ou un manque de "frontières" entre les deux). Les gens se projettent dans le futur et tentent d'ajuster leur trajectoire avec le peronnage qu'ils s'inventent (je suis la princesse qui attend le prince par ex). le monde est fait d'illusions et de désillusions qui marque cette perception du monde que je qualifierai d'individualiste : je suis the number one (ichi). L'exemple qu'intègre parfaitement Miike dans ce film est celui du cadavre dans la télé en pleine rue avec des gens "illusionnés" qui passent à côté sans le voir. Sachez que cette histoire est réelle, car en octobre 2002 ou 2003, les autorités japonaises ont découvert un cadavre en décomposition, de trois semaines, près d'une rue pourtant très fréquentée. Chose que l'auteur réitère avec le pendue en fin de film. Bref, un film qui n'apporte pas grand chose "à ma connaissance"... mais s'avère instructif sur une réflexion plus globale du côté animal de l'homme que l'on retrouve dans les deux films "Aragami" et "2LDK", et bien sûr dans les conflits actuels. Vraiment ce Miike est très fort, il inspire même les Z'tats-Unis, vraiment trop fort :M. Green:

06 août 2004
par Môh Tsu


La violence chorégraphiée à son paroxisme

Une petite merveille pour qui n'a pas peur du "grand guignol"...

28 février 2003
par luctuosys


Miike the (little) Genius

Si, comme dans "Audition", la violence du film permet a son realisateur de tester les limites supportees par son spectateur, ce sont surtout de celles du cinema auxquelles pense ici Miike. Et plus precisement, dans son rapport a un autre art : la bande-dessinee (support d'origine de l'histoire). La violence qui intervient aussi bien dans le sado-masochisme du personnage de Asano que dans les tueries de Ichi sert cette reflexion sur les limites d'un art. Miike se demande pourquoi la b.d (ici, le manga) aurait le monopole de le violence, pourquoi le cinema ne pourrait pas aller aussi loin dans l’horreur et pourquoi l’absurde et l’irrationnel ne l’emporterait pas, meme en « live », sur l’insupportable. Et il reussit le pari insensé de se donner raison. Pour tout ca, Miike fait preuve d'une audace et d'une confiance en ses idees qui forcent le respect. Mais la qualite de son propos s’etend aussi a son recit. Un peu comme le firent Palahniuk et Fincher dans "Fight club", Miike depeint une gallerie de personnages braques, irreflechis et recherchant la douleur. La difference est dans l’aboutissement puisque la mort apparait comme salvatrice pour ces paumés. Cette escalade chaotique dans la violence et la fatalite qui s’exerce sur le tres beau personnage que campe Tadanobu Asano conferent au film une ambiance plus melancolique, notamment sur la fin. Fin qui d'ailleurs demeure marquante parce que tres (trop ?) implicite, il reste a savoir si il y avait vraiment manipulation (je n’en dirai pas plus). Du coup, c’est nous qui nous sentons manipulés a notre tour. Si ce theme enrobe fortement le film, Miike developpe surtout une reflexion tres intelligente sur le lien etroit entre la fascination et la repulsion, entre l’amour et le haine. On le remarque chez les jumeaux inseparables qui pourtant aimeraient se tuer pour s’unir jusqu’au bout dans leur recherche effrenee de violence, ou chez le gamin admiratif et haineux a l’egard de Ichi. Mais "Ichi the Killer" merite aussi le detour pour des raisons plus claires. Pour ses trips visuels (le debut !) et sonores ou pour sa singularite. C’est bien simple, "Ichi the Killer" ne ressemble a rien. Du coup, meme dans ses legers flottements, l’ennui ne gagne jamais le spectateur, ce sont la fascination et l’impatience de decouvrir la suite qui l’emportent toujours, jusqu'à la derniere seconde.

17 août 2002
par hendy


Une experience incroyable.

Violent est 1 euphémisme pour décrire ce film déjanté,certaines scenes sont quasi insoutenables mais il est pourtant difficile de détourner le regard.On retrouve le sadisme du réalisateur d'audition.

10 décembre 2003
par Sauzer


c'est de la folie...

oh la la, je croyais déjà avoir vu pas mal , mais ce film est à classer dans le top 3 dans ce qu'on peut faire de plus déguelasse comme cat3 . des images choquantes, insoutenable, j'ai même ris mais je ne sais pas pourquoi, en voilà une claque visuelle. je vous jure que quand ma femme est rentrée après avoir été faire des courses elle a regardé 5 minutes ,je me suis de nouveau fait enguirlander. (comme dans "story of ricky) elle me prend pour un bargo , il faut que j'arrête avec ces films je vais être virer de chez moi. bon, maintenant je vais mettre un percing dans mon.....nez. des que c'est fait je mets la photo sur le site.lol! film extraordinnaire à voir en version uncut.

15 juin 2003
par jeff


une experience cinematographique

j'aime ce genre de film qui comme tetsuo ou shaolin soccer repousse les limites de l'extreme filmable ^^ à voir en version uncut bien sur

11 janvier 2003
par seijûrô hiko


Ichi number one

excellent film, déjanté comme il faut. Malgré la censure, j'ai trouvé le film très bon.

15 septembre 2002
par darth-oli


Hilarant

Si "Ichi the killer" n'est pas le festival gore annoncé et reste relativement soft comparé à sa réputation sulfureuse, il n'en reste pas moins un spectacle trash savoureux, véhiculant des idées douteuses comme on les aime et qui ne manqueront pas de provoquer le sourire.

Source d'inspiration probable du joker version "the dark knight", Kakihari est un tueur fou dont le sadomasochisme sera la source de scènes qui se veulent extrêmes, et qui, si elles n'atteignent pas toujours pleinement leur objectif gore, se révèle hilarantes. Son caractère exhubérant contraste parfaitement avec l'aspect lamentable du pleurnichard Ichi, un contraste parfaitement exploité dans un affrontement final ridicule si on en attend de l'action, mais inoubliable d'un point de vue comique.

En prenant à contre pied les attentes du public, Miike sort de la masse et nous offre une vision très personnelle du vigilante movie. Son affection pour les freaks permet de mettre en scène des personnages hauts en couleurs, dans un film dont le mot "réalisme" n'est qu'une notion sans substance, et c'est heureux.

Les dialogues restent dans la logique trash et non sensique de l'ensemble et participent beaucoup à l'humour. Un peu à la manière d'un "executive koala", avec un postulat de départ moins out of this world, mais une exécution plus jouissive, Miike refuse la logique et ne pense qu'à choquer, et à faire rire.

Pour ma part, le contrat est rempli, et même si le gore grand guignol reste pêu présent, l'intention de faire rire est atteinte et la soirée bien remplie!

10 octobre 2008
par Chang La Rage


Jubilatoire

Excellent, inattendu (cf la scène des muscles), drôle... Ce film de Miike est vraiment une petite merveille succulente!! Des personnages atypiques et déjantés desservit par de bons acteurs; des petits détails rajoutant de l'humour à de situations hilarantes... Les 2 personnages principaux rayonnent et sont se, torde de rire!! Bien évidemment, pour tous ceux qui ne connaissent pas Miike, il s'agit de prendre le film au second degré!

30 juillet 2003
par Oiggab


lourd !

je trouve qu'il faut le re regarder pour plainement l'apprecier(comme souvent chez miike),met quand on le finit on se dit qu'on va mettre un peu de temp avant. c'est comme meme le film le plus violent que j'ai vu et jpense pas qu'il y est pire (une scene horrible tous les quards d'heure), met comme miike est très fort il arrive comme meme a rendre une histoire interessante et des personnage fascinant (en particulier kakihara bien sur) le tout étant vraiment tordu. c'est un film sur le sadisme et masochisme ou la seule parole est la violence et la souffrance, bien sur il faut prendre sa avec un peut de second degré. une expérience intense,unique dont on ne sort pas indemme.

04 février 2007
par spud


un MIIKE bien sanglant

tout a été dit: c'est très manga, très visuel et grand guignol, violent , mais moins fou et déjanté que ce que je pensais. (mais quand même) un des meilleurs MIIKE avec the BIRD PEOPLE OF CHINA, d'un extrême à l'autre. ps: pour les fans il existe une préquelle: 1(ichi) par le réalisateur Masahito Tanno, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est très agréable à mater, on voit comment ichi est devenu ce qu'il est.

24 mai 2004
par chronofixer


Ich Liebe!

Mais il est vrai que pour gouter pleinement ce film, il faut accepter son aspect parfaitement infantil et régressif. Seul le troisième quart apporte le quota neurones du metrage en mettant en abîme les différentes destinées des protagonistes. Ce procédé a pour effet de rendre le propos du film un tant soit peu plus profond (toute proportions gardées) et les personnages plus attachants. Et puis, @!#$, ca fait du bien de laisser son cerveau au congélo pour apprécier une bonne tranche de déconade pas piquée des vers, bien torchée, bien rythmée (un miracle!)... moi ce film m'a décidément fait du bien, oui, du bien!

12 août 2005
par Cuneyt Arkin


SM (sans merci)

Déjanté du début à la fin. Une zone d'ombre plane sur une partie de l'intrigue (hypnotisé ou non?). Miike continue à jouer avec le spectateur. Très jouissif au premier abord, le film connait une seconde lecture plus profonde et complexe. Toujours aussi anti-conventionnel, Miike évite les stéréotypes d'usages. Asano Masanobu est excellent. Le film est bourré d'idées de mise en scène génialissimes (le dialogue entre kakihara et le boss au moyen d'un PC portable, la fumée de cigarette qui s'échappe des joues de kakihara, etc...) et de scènes cultes (Tsukamoto le gros bras, ichi pas content, les maux d'oreilles de kakihara). Il n'y a vraiment aucune retenue dans cet ofni (objet filmé non identifié) On peut reproché un manque de rythme qui n'est pas des plus soutenu.

01 août 2002
par lo sam pao


Ichi Against Killer Yakuza !

Ce qui est particulièrement frappant dans les films de Takashi Miike, c'est qu'il cherche toujours à innover, à montrer des choses que l'on ne voit que chez lui, mais en même temps il s'inspire toujours fortement des autres. Cette fois, il s'attaque au thème du super-héros, un super-héros plus proche d'un Tetsuo que d'un Superman, ce surhomme qui ne contrôle pas réellement ses pouvoirs et qui ne s'accomplit que dans le sang. Parallèllement à cette histoire, il raconte celle d'un tueur impitoyable, sado-maso et particulièrement sadique qui recherche son boss, et est prêt à accomplir toutes les horreurs pour le retrouver... Ces deux personnages se ressemblent bien qu'il soit radicalement opposés, et leur rencontre est inéluctable et ne peut s'achever que dans la mort car tel est leur chemin de croix. On retrouve beaucoup de l'univers de Shinya Tsukamoto dans ce film, d'ailleurs ce dernier y tient un rôle important, une sorte de docteur Xavier (X-Men) qui semble en même temps malin et manipulateur. Takashi Miike tout en radicalisant les excès gore d'un manga, se permet quelques envolées lyriques d'une beauté incroyable, il montre l'horreur en la rendant belle, mais une beauté froide et qui rebute, comme certains tableaux de Goya ou de Velasquez montrant les atrocités de la guerre. Au final on regarde ce film comme un film bis s'assumant en tant que tel, et l'on y prend un grand plaisir, car ce cinéaste innove et cherche toujours à avancer, ne serait-il pas l'un des derniers à faire celà... ?

01 août 2002
par Iron Monkey


Défoule sentimentale

Adapté du manga underground du même nom de Hideo Yamamoto, "Ichi" permet à Miike de se donner à cœur joie dans les excès de violence graphique, l'absurdité de situation et des personnages décalés. Entrant de plein pied dans un univers décalé par l'utilisation d'effets d'accélération, Miike perd le spectateur dans son univers par une série de scènes incompréhensibles à la première version, reprenant le procédé à son générique d'ouverture de 'DOA 1". Ce n'est que petit à petit, que les nombreuses pièces du puzzle forment un ensemble cohérent et finalement facilement assimilables. Personnages écorchés, impossibles de communiquer autrement que par la violence, tous les personnages masculins portent de profondes cicatrices en eux et ont de sacrés problèmes de libido / envers les femmes. Aucune relation amorcée entre un protagoniste féminin et masculin ne se passe sans que la femme soit violentée, voie violée. Le personnage d'Asano est un adepte du sado-maso, cherchant l'idéal adversaire pour ENFIN trouver douleur et peur; le policier est incapable de communiquer avec son fils, humilié d'avoir perdu son pistolet étant au service des forces de l'ordre et incapable de s'affirmer. Ichi est un jeune homme coincé, limite autiste, dont les faiblesses sont exploitées à mauvais escient par le véritable maître du jeu. Hommes incapables d'aimer et ayant besoin d'exorciser leur frustration par la violence, les personnages sont clairement esquissés, mais jamais approfondis; au contraire du personnage d'Ichi, dont les scènes par trop explicatives nuisent à la bonne cohésion de l'ensemble et rallongent inutilement le métrage, alors que tout était déjà clairement expliqué par les scènes de flash-back. Autrement, l'adaptation est la fidèle retranscription du manga originel, clairement défini en tant que tel et comptant parmi les meilleures réussites du genre. La fin est de toute beauté (cruauté) dévoilant le véritable maître à penser derrière toute la machination machiavélique.

29 juin 2005
par Bastian Meiresonne


Assez bel objet outrancier et impersonnel...

Que dire... c'est aux antipodes du lyrisme, de la beauté formelle du cinéma classique, de ce que l'on attend quand on veut s'attacher à une oeuvre... Koroshya Ichi (oublions son titre hk débile) est déjanté. Gore. Violent. Sans tabou. Décadent. Avillissant. Tout ça ne pose absolument aucun problème. On y voit la majorité des actrices se faire découper en morceau (vivantes), tabasser, ou violer (aussi). Un nain jaune s'ouvre la machoîre pour avaler des poings et un puceau en latex joue au docteur avec des putes hong kongaises, à sa manière. Le titre à la fin du générique de début apparaît dans du foutre fraîchement semé. Les yakuzas sont des brêles au tir, les prostitués n'ont qu'une dose très limité de cervelle, les enfants sont abrutis par leurs parents lâches, les boîtes de nuit sont laides, Tokyo n'a rien à voir avec celui d'un film de Shunji Iwai, la tendance musicale actuelle est à se faire hara-kiri. Tout cela est très intéressant. On aimerait que ce soit vide, tape à l'oeil, et sans ambition, à la manière d'un "Shark Skin Man & Pich Heap Girl" (avec le même Asano Tadanobu). Pour pouvoir l'oublier aussitôt; mais non: c'est bien écrit et assez profond... Qu'à cela ne tienne: je me décide à parler à la première personne et à ne rien trouver de grand dans ce film, malgré ses bonnes idées de réalisation (Miike est tout de même surestimé) et ses métaphores à tout rompre; car "Koroshya Ichi" n'a pas la grandeur nécessaire pour considérer ses messages balancés à l'emporte pièce dans un décor terne, ni l'intelligence suffisante de rendre quelques personnages humains, histoire de devenir un film plaisant et non un objet à admirer de loin si on a le temps. Je pense être objectif en disant que "Koroshya Ichi" n'a rien de génial (loin de là) au point de vue visuel. Après, je l'ai trouvé foncièrement désagréable, non pas à cause de son ambiance malsaine factice ou de ses artifices gores plutôt ratés, mais juste... à cause du personnage principal, que j'ai trouvé haïssable. L'intérêt scénaristique réside dans le perso de Tadanobu, très amusant et surtout très bien joué. Et à la fin, si la dédramatisation forcée de la réa de Miike n'avait pas été là pour nous rappeler qu'il ne voulait SURTOUT PAS faire de cinéma comme les autres, le duel aurait pu faire des étincelles... Mis à part la confirmation que Miike, s'il est un auteur à suivre, n'est pas un grand, "Koroshya Ichi" en lui-même n'a pour moi rien d'attachant et m'a laissé totalement indifférent. Suis-je trop émotif?

04 novembre 2002
par Scaar Alexander Trox


OVNI cinématographique ?? pas si sure....

Sans arriver au sommet du gore qui est pour moi Braindead d'un certain P.J , Miike livre ici , un des films les extravertie du cinéma .Il multiplie le mauvais goût, les passages d'une horreur psychologique énorme (ah l'huile bouillante........), tout en ayant un coté irréaliste ,presque ironique tres interressant . Un film extrème, avec des passages cultes, un perso principal qui vaut à lui seul le coup d'oeil. Mais ce qui m'interesse ,ds ITK c'est le coté ,"moi je ne fais pas comme les autres", alors que les films traitant par moment de la torture se limite à de la suggestion, ou de la torture "gentile , Miike lui ne place aucune limite artistique à son film et libère toutes ses obsessions, ses délires (en grde partie maso il faut avouer) . Dernière chose, lorsque j'ai regardé ICHI, l'actualité traitait des tortures ds les prisons irakiènnes par les soldats us. Le film prend alors un tout autre visage; et le coté irréaliste de l'oeuvre n'est pas aussi éloigné de la réalité tout aussi horrible et cruel.A l'image de cannibal Holocaust (ds un sens) miike offre au spectateur l'une des facettes les plus bestiales de l'homme aujourd'hui.

21 juin 2004
par Rage_against_the_machine


merci hk

juste un mot pour ceux qui veulent acheter le dvd de ichi, toutes les scenes de sadismes et de extreme violence sont coupé dans la version hk, resultat plus de une demi-heure censuré. merci universe!! a part cette petite censure le film est trop trop fort, trop trash, trop signe takashi miike. a voir absolument pour decouvrir le realisateur le plus fous de la planete.

17 juillet 2002
par elvacaloca


Très intéressant, mais à ne voir qu'en version non-censurée, assuremment.

En effet, Ichi The Killer uncut version est 10 fois plus probant que sa version internationnale censurée. Le film quand à lui est vraiment particulier, beaucoup de sang certes, mais surtout beaucoup de violence verbale et physique souvent gratuite : nous sommes bien là dans l'univers de Miike. Les personnages sont tous plus ou moins détraqués, c'est marrant mais il n'y a pas réellement d'aprofondissement sur eux, tout reste assez superficiel. L'histoire est assez glauque, mais le tout se tient, avec quelques passages ennuyeux tout de même. Petite question : pourquoi faire un générique initial aussi sympa et original pour retourner dans un style de réalisation si classique ensuite ? C'est mon petit regret sur ce film qui en résumé a, à l'image de ce générique, fait beaucoup parlé de lui alors qu'en fait il n'est pas si spécial que ça en fin de compte... Cela dit, il faut le voir, c'est vraiment du Miike tout craché pour ceux qui aime ou qui ne connaissent pas ce style.

10 mars 2004
par koalaurent


Mon dieu mais y'en a partout...

C'est les femmes de ménage qui vont être contentes. Boucherie charcuterie Ichi, la numéro 1 du steack sur mesure. Mais ici il faut amener soi-même sa viande, Ichi se charge de la découpe. Pour tenter de redevenir un tant soit peu sérieux, un film typique de Takashi Miike, c'est à dire ni bon ni mauvais, mais terriblement jubilatoire. Mention spéciale pour Tadanobu Asano dans un pur rôle de psychopathe à la hauteur de son immense talent.

27 septembre 2006
par ultima


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